Statutaire 25 Octobre

Messieurs, soyez les bienvenus dans la discothèque la plus hype, la plus branchouille, la plus trendy de la Table Ronde Française. LE lieu où il fallait être en ce Jeudi 25 Octobre 2007. THE PLACE TO BE.
Que tous les absents ce soir-là s'en mordent les doigts jusqu'au sang.

La salle Garibaldi a vu ses murs trembler au son surpuissant des vinyles dégotés par notre DJ d'enfer, j'ai nommé Über DJ. Le très attendu Blind-Test géant a vu défiler de véritables pépites musicales, des artistes méconnus, des musiciens oubliés, des chanteurs has-been ou sur le retour, des méga-stars, des classiques, des incontournables, des inconnus au bataillon (à tort ou à raison !), des titres qui manquaient à notre Panthéon musical personnel ou qui vont vite retourner à l'anonymat dans notre mémoire.
Pour participer à l'événement, furent conviés les Tablers de Besançon et du Haut-Jura (et un Tabler Beaunois, salut Marc-Antoine !), invités à se confronter sur le dancefloor à nous autres, Tablers Dolois.

De toute façon, les Tablers du Haut-Jura sont toujours contents quand on leur offre un verre de bière.

Ouh là, tous les Haut-Jurassiens n'ont pas eu leur chopine apparemment...

Au cours de l'apéritif et avant le repas, la première partie du Blind-Test consistait en une épreuve par équipes. Peu de titres ont échappé à la sagacité des Tablers, on voit que certains préféraient la discothèque du coin plutôt que de potasser leurs livres de philo tout seuls dans leur chambre, durant leur folle jeunesse... Félicitons les Bisontins qui ont remporté le match, dans une lutte très serrée avec les Dolois, avec un nombre de Tablers nettement inférieur ! Médaille de bronze au Haut-Jura, trop occupé à siroter des bières.
Une pause fut programmée pour prendre notre repas, où Fifi nous avait concocté une fameuse choucroute, qui donnait ainsi toute sa cohérence à la présence de la tireuse à bière. Tout s'explique !

Euh, Stéphane, regarde ton assiette quand tu coupes ta saucisse, tu vas en foutre partout.

Yannick, c'est APRES avoir mangé qu'il faut s'essuyer la bouche, pas avant !

Prenez exemple sur David qui, lui, sait manger une choucroute avec classe et avec le sourire.

Après un intermède musical sur des chanteurs français s'essayant avec plus ou moins de brio à des idiomes étrangers (dans une folie indescriptible ! Quel bonheur d'entendre en espagnol Vilard ou Cabrel, avec son accent du Sud-Ouest ! Lionel, pour la ressemblance avec Francis, il y a encore un peu de boulot, mais tu es sur la bonne voie),

il était temps de passer aux choses sérieuses : le chacun-pour-sa-gueule. Piétinée, la solidarité entre Tablers ; aux oubliettes, la cohésion collective. Maintenant, c'était pour sa pomme, et pis c'est tout. Eh oui, pas de pitié quand, à chaque titre trouvé, la récompense était le gain du vinyle en question !!!
Et c'est à ce moment précis, alléchés par l'appât du gain, que se sont réveillés les prédateurs du Top 50, les carnassiers de la culture musicale la plus pointue. Et là, plus question de laisser la moindre miette à ses camarades, la compétition fut féroce entre des valeurs sûres (Greg, évidemment impérial) et des révélations (Arnaud, d'une rapidité imbattable, capable de reconnaître une chanson de Demis Roussos au premier poil de barbe ! Ou Gaël, faisant preuve d'une volonté féroce de rafler la maximum de vinyles !), sans oublier le talent de David et d'Olivier R à reconnaître des chansons introuvables !

Il fut ainsi difficile pour les autres participants de parvenir à battre ces cadors ; on notera ainsi la perf de Jean-Luc (un vinyle : Riquita, jolie fleur de Java !), de Lionel de Besançon (plusieurs vinyles à son actif, en particulier la pochette de la sublime Kim Wilde, le chanceux), de Didier du Haut-Jura, et de moi (deux vinyles gagnés !!!).

Mais bon, le champion incontestable et incontesté, à l'oreille en or massif, ça reste quand même bien lui, Greg Imperator, qui participa à la large victoire finale de Dole dans ce Blind-Test géant.

Grand bravo à Hubert et à ses assistants (Christophe à l'animation (quel talent !), Olivier G à la technique, Nico à la distribution des prix) pour la belle tenue de la compétition. Tout le monde a pu repartir avec le sourire aux lèvres, des vinyles sous les bras, des ritournelles plein la tête, et le corps fourbu d'avoir trop dansé.

Et comme cette soirée n'était pas tout à fait comme les autres, l'after ne se déroula pas à la Cavanico, mais au bar de la Commanderie, où les Tablers les plus courageux et les plus endurants ont eu la chance d'assister à un laïus incroyable de Greg sur l'heureuse vie d'un propriétaire de Boxer (le chien, pas la Peugeot). Oui, il faut parfois attendre la toute fin de soirée pour assister à des moments de pur délire comme celui-là, et voir une assistance prise d'un fou rire incontrôlable, comme Alex, frisant l'apoplexie.
Oui, je voudrais dire haut et fort pour terminer cet article : CASSIUS, ON T'AIME !

Antony